Investir avec les ETF et faire mieux que 9 gérants sur 10 ?

Introduction

Vous souhaitez investir en Bourse ? Vous êtes débutant et ne savez pas par où commencer ? Si tel est votre cas, je pense en toute sincérité que cet article est pour vous.

En effet, l’objectif de chaque gestionnaire de fonds est de battre le marché. Cependant, la réalité démontre qu’ils ne peuvent réaliser des gains faramineux de manière constante.

Les économistes ou encore Warren Buffett admettent que la gestion active (stock picking) est vaine et qu’il est préférable d’opter pour la gestion indicielle (ETF).

Les gestionnaires de fonds ne vous avoueront jamais à quel point ; c’est aussi facile de faire aussi bien qu’eux grâce aux ETF !

D’où l’intérêt de gérer soi-même son portefeuille et favoriser l’achat d’ETF pour espérer un rendement annuel de 10 % tout en minimisant le risque !

Note : Je ne suis pas votre conseiller financier. En effet, je crée du contenu (ebookarticlesvidéossuggestions) pour vous aider à atteindre la liberté financière.

Risque spécifique et risque systématique  

Avant de s’intéresser aux ETF, il est important de se faire un petit rappel. Et pour cela je vais reprendre les 2 principaux risques repris dans le MEDAF.

La notion de risque pour une action fait référence à l’incertitude qui règne sur le rendement attendu par l’investisseur.

On distingue deux types de risques pour un titre donné :

  • Le risque spécifique : c’est le risque qui est lié à un actif en particulier (le risque qui affecte un titre bien précis) et qui peut être réduit avec portefeuille diversifié.
  • Le risque systématique (risque de marché) : c’est le risque provenant du marché qui affecte l’ensemble des titres, qui contrairement au risque spécifique est non diversifiable ; et dont les fluctuations dépendent surtout de facteurs macroéconomiques.

Ce qu’il faut retenir est que le risque spécifique peut être réduit avec un portefeuille bien diversifié. Alors que le risque systématique ne peut pas être diversifié et ce peu importe le nombre de titres que vous détenez dans votre portefeuille.

Pour réduire le risque spécifique, il est donc judicieux de détenir plusieurs actions, d’où l’intérêt de s’intéresser aux ETF !

Qu’est-ce qu’un ETF ?

L’acronyme ETF (ou “tracker”) signifie Exchange Traded Fund. Les ETF sont des fonds indiciels négociés en bourse visant à répliquer lévolution d’un indice boursier ; ils sont émis par des sociétés de gestions et agrées.

Puisqu’il y a de nombreux actifs sous-jacents dans un seul produit, les ETF vous permettent de diversifier facilement votre portefeuille à un prix abordable.

Des sociétés de gestion telles que Vanguard, Amundi, iShares (Blackrock) émettent ces fonds indiciels.

Bien entendu, le cours d’un ETF peut varier à la hausse ou à la baisse tout comme l’indice en question !

Mode de fonctionnement

Lorsque vous achetez un ETF, cela revient à dire que vous confiez votre argent à un gestionnaire de fonds et ce dernier a pour principal objectif de répliquer la performance de l’indice boursier en question.

Source : J.P. Morgan Asset Management

Les différents types d’ETF

Il existe différents types d’ETF :

  • ETF sur indices de marché, qui répliquent la performance des indices actions (BEL 20, S&P 500, NASDAQ 100,…), des indices sectoriels (matières premières, énergie,…) ou des indices d’obligations ;
  • ETF sur indices de stratégie, qui trackent la performance des indices intégrant des stratégies d’investissement plus sophistiquées ;
  • ETF avec possibilité d’effet de

Source : AMF

Composition d’un ETF

Comme dit plus haut, en investissant dans les ETF, vous investissez dans la totalité des titres (actions, obligations) qui composent un indice boursier (CAC 40, BEL 20, Dow Jones,…). Ces titres détenus par un fonds d’investissement, fonds commun de placement ou encore une SICAV.

Lorsque vous investissez dans un ETF S&P 500, cela signifie que vous investissez dans les même actifs sous-jacents de l’indice S&P 500. Chaque titre a un poids proportionnel à sa capitalisation boursière.

Comme vous pouvez le voir, les 10 plus grosses capitalisations boursières du S&P 500 (Apple, Microsoft, Amazon, Tesla,…) représentent 25% de l’indice.

Source : slickcharts.com

Secteurs d’activité d’un ETF

Nous pouvons également avoir une vue globale de l’ETF S&P 500 en reprenant les secteurs d’activité. Par exemple, les GAFAM et autres entreprises technologiques représentent 26,4 % de l’indice.

Mesurer la performance avec le coefficient Alpha

Pour votre information, sachez qu’en investissant dans les ETF, vous ferez mieux que 96 % des gérants de fonds. Effectivement, seulement 4 % des gérants de fonds arrivent à faire mieux que le marché. Pour comprendre ces raisons, il est important de s’intéresser brièvement à la notion d’alpha.

Alpha est un indicateur qui mesure la performance d’un investissement ou d’un portefeuille d’investissements par rapport à la performance du marché. Cet indicateur est indispensable lorsqu’on parle de gestion active. En effet, l’alpha correspond au sur-rendement que l’on peut attribuer aux décisions d’un gérant de fonds.

L’alpha est représenté avec un seul nombre (-2.0 ou +4.0). Il se rapporte à l’écart exprimé en pourcentage de la performance du portefeuille comparée à celle du marché.

Dans cet exemple, cela signifie respectivement moins bon que 2 % ou meilleur que 3 %.

Par ailleurs, je vous invite à vous rediriger vers cet article pour découvrir l’alpha de Jensen. Cet indicateur mesure la surperformance ou sous-performance d’un portefeuille par rapport à sa performance théorique dans le modèle du MEDAF.

Gestion active (stock picking) vs gestion passive (ETF)

La gestion active consiste à surperformer le marché de référence appelé communément « benchmark ». Pour ce faire, le gestionnaire d’un fonds devra procéder à différentes démarches telles que la sélection des actifs, les secteurs, le niveau de risque ou encore la localisation géographique.

Bref, ce mode de gestion concerne tous les fonds de gestion et portefeuilles dont l’objectif n’est pas de reproduire la performance d’un marché de référence mais visent bien à « battre le marché » !  

De plus, ce mode gestion est couteux. Effectivement, les transactions réalisées sont nombreuses et les frais de gestion en deviennent donc relativement élevés. De ce fait la performance du portefeuille sera moindre !

La gestion passive ou indicielle (ETF) a pour objectif de répliquer les performances d’un indice de référence.

Comme dit plus haut, la gestion passive facilite l’investissement et requiert beaucoup moins de travail, de compétences et permet de dégager un rendement supérieur à la gestion active.  Par ailleurs, les frais de gestion sont très faibles puisque le nombre de transactions est moins important.

Conclusion : Ne pas investir dans les actions ?

Comme mentionné par B. Milkier dans son livre A random Walk Down Wall Street : « un singe aux yeux bandés qui lance des fléchettes sur la page financière d’un journal pourrait choisir un portefeuille qui ferait aussi bien l’affaire qu’un portefeuille soigneusement sélectionné par des experts ».

Bref, vous l’avez deviné, les ETF simplifient l’investissement et permettre d’accroitre votre capital sur le long-terme ! Toutefois, comme je l’explique dans mon guide, il est intéressant de combiner les ETF avec des actions !

En effet, si vous désirez faire du gros argent, les petites capitalisations boursières (penny stocks) ou encore les actions de croissance (growth stocks) seront celles à privilégier.

“Qui dit gros argent dit gros risque”. E2MW

Bien entendu, les penny stocks ou encore les growth stocks sont risqués et l’argent investi peut être perdu à tout jamais ! Si vous avez trop peur du risque et souhaitez vous simplifier la tâche, vous pouvez toujours opter pour un portefeuille 100% ETF. Comme dit plus haut, la gestion passive est celle recommandée par tous les experts.

Par contre, si vous souhaitez “gagner du gros argent“, vous devriez également vous intéresser aux actions.

Par exemple, vous pouvez opter pour un portefeuille avec une allocation 90 % dans des ETF et une allocation 10% dans des actions (10%).

Bref, tout va dépendre de votre aversion au risque, de votre stratégie et de vos compétences !

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